L’Anea pourfend les idées reçues autour de l’IA Publié le 28 octobre 2021
Lors de son dernier symposium, l’Alliance nationale des experts en automobile analyse le développement de l’intelligence artificielle. Les différents intervenants invités par l’Anea y ont développé atouts et limites de l’expertise auto par l’IA.
De gauche à droite, Xavier Horent (CNPA), François Mondello (Anea/FFEA), Laurent Hecquet (Map) et Stéphane Penet (FFA) échangent en s’appuyant sur les analyses des spécialistes de l’IA. ©J2R/NG .
L’expertise d’un sinistre automobile pourra-t-elle être déléguée à une machine dans un avenir plus ou moins proche ? Telle était la problématique développée par l’Anea lors de son dernier symposium, au cours duquel elle a officialisé sa transformation en FFEA.
“Il est important de décloisonner tous les acteurs de la réparation-collision, de se mettre tous autour de la table, pour comprendre les enjeux finaux de l’intelligence artificielle (IA) pour nos clients assureurs et usagers, pour leur délivrer le meilleur service”, explique François Mondello, président de l’Anea. Le développement de la photo-expertise et des portiques de scan de carrosseries semblent annoncer la fin des experts automobiles. Parallèlement, les assurances missionnant ces mêmes experts pourraient être tentés d’en faire l’économie en s’appuyant sur la puissance des algorithmes.
Autant d’hypothèses très en vogue mais dont la réalité de la sinistralité automobile reste encore très éloignée selon l’Anea. “L’objectif de ce symposium était notamment d’écarter les fantasmes autour de l’intelligence artificielle, de réaliser un état des lieux de cette technologie et de ce qu’elle peut nous apporter. Car, nous ne sommes pas opposés à l’IA”, précise François Mondello. Une tâche fixée à l’observatoire du Map, filiale de l’A[…]
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